Pendant ma grossesse j'avais déjà parlé de l'allaitement, de mes craintes et mes envies. J'en avais parlé là.
Mais maintenant, c'est du réel et du concret. Plus de point d'interrogation, plus de point de suspension. C'est là !! Quand ce petit bout de vie à été posé contre mon ventre, qu'elle s'est mise à pousser ses premiers petit cris, on l'a un peu "sécher" dans la serviette stérile, puis on l'a posé contre mon torse nue.. Ces premiers instant de vie contre moi, bien au chaud, avec Mr Moquette qui la dévorait des yeux... Ces instants magique je ne les oublierais jamais...
Ensuite la sage femme m'a proposé de la mettre au sein. Elle se propose de m'aider pour ses premiers instant. Et oui l'allaitement ce n'est pas qu'instinctif, sa s'apprend aussi !! Princesse Nono c'est mise à tétée de toutes ses petites forces, très goulument !! Après quelque minute, la sage femme se voit obligé de la couper dans son élan pour aller l'habiller en compagnie de Mr Moquette. C'est là, qu'elle aura vraiment pleuré. Elle pleurera tout le temps de notre courte séparation, et lorsque Mr Moquette et elle sont revenu, la sage femme l'installe à mon autre sein, et Princesse Nono ne se fait pas prier, elle se remet à tétée goulument, jusqu'à s'endormir repu...
C'est ensuite que les choses ce sont corsé pour moi. Princesse Nono, elle remplissait sa part du marché, et tète très très bien ! Mais pour moi, rien ne vas correctement. J'ai de plus en plus mal au mamelon. J'en parle aux sages femmes qui me propose de me rendre dans le salon d'allaitement pour pouvoir être aidé lors de la mise au sein. Ce que je ferai pour quasiment le reste des tétée faite à la maternité, mais ça ne résoudra pas mon problème, les douleurs sont là. Certaine sage femme m'explique que c'est normal, d'autre essais de m'aider mais dans la globalité elles sont plus à "FAIRE" pour nous aider à mettre au seins, mais pas vraiment à "EXPLIQUER" pour que nous, jeune maman puissions refaire sans aide ensuite (et là je ne critique pas, je comprend parfaitement que les sages femmes ont beaucoup à faire dans les maternités).
Mais plus la douleur s'installe, et plus on appréhende la prochaine tétée, la douleur... Alors je me raccroche à l'idée qu'elle, elle rempli sa part du contrat, qu'elle fait ce qu'il faut, et correctement qui plus ai ! Alors que je dois m'accrocher, ne pas baisser les bras et qu'il me faut serrer un peu les dents. Que d'autre maman serai prête à déplacer des montagnes pour allaiter mais que c'est bébé qui ne tète pas correctement...
Mr Moquette me soutiens énormément, il m'encourage. Me dit que je suis forte, que d'autre maman aurai déjà abandonner et qu'il est admiratif devant le boulot fait par Princesse Nono et par mon courage de continuer !!
A mon retour à la maison, le problème était toujours présent même si un peu moins douloureux. J'avais encore mal au début de la tétée, puis la douleur s'estompait. Mais j'avais surtout les mamelons en feu après la tétée !
Une sage femme se rends chez nous pour peser la puce. Je lui parle de mes douleurs lors de l'allaitement, et me propose de voir comment je m'installe, ça tombe bien, Princesse Nono à faim. Et là, cette sage femme (ma sauveuse) m'explique que je tiens Princesse Nono trop loin de mon sein, et trop "haut". Elle me montre que je dois la serrer plus fort contre moi, et que je dois partir du milieu de mes deux seins pour que la puce lève la tête et ouvre grand la bouche. Et HO MIRACLE, voilà qu'il n'y a plus de douleur !!! Il ne me resta plus qu'à attendre un peu que mes mamelons se remettent des jours de torture passé.
Au jours d'aujourd'hui, mon allaitement se passe bien. On prend le temps essaye de bien s'installer, la puce s'énerve moins longtemps, prend plus vite et plus facilement le sein. Et maintenant que tout vas mieux, je me pose la question : ai-je fait le bon choix ?
Et oui, tout n'est pas tous rose bonbon dans ma petite tête de jeune poule pondeuse. J'ai sans nul doute choisie le chemin le plus compliqué. Tout d'abord par les douleurs des débuts que je n'aurai pas eu avec un biberon. Puis les nuits entre coupé où personne ne peut te soulager, même pas une fois, non c'est pour ta pomme, alors fatigué ou pas fatigué tu n'as pas le choix, il faut nourrir ce petit asticot qui gesticule de faim. J'ai d'ailleurs même l'impression que les bébés nourris au biberon font bien plus facilement leur nuit ?! Mythe ou réalité, mes amies te diront réalité, je suis la seule sadomaso à avoir choisie l'allaitement !! Il y a aussi ce côté "jamais sans ma fille" même pas pour une heure de piscine, au cas ou la puce viendrais à avoir faim (rappel : je ne suis pas trop branché tire lait).
Alors pour le moment, je me dit qu'après tous les efforts fournie, ce serai vraiment un gachie de tout laisser tomber maintenant, par manque de "confort". J'espère trouver très rapidement un épanouissement total dans mon allaitement, qui pour le moment n'est pour moi qu'une nécessité vital pour ma fille. J'espère ressentir ce lien si particulier d'une mère à sa fille...
__________________________________
Pour participer au Bai Jia Bei de la Princesse Nono, c'est ici.